Premiers essais d’association de céramique et de cuir sous la forme d’une série de petits contenants en grès tourné, chapeautés de cuir et assemblés en couture d’angle sellier.

Dans la pratique de la poterie, j’ai repéré des passerelles.

Il existe un terme de vocabulaire qui désigne l’état de la terre qui se situe entre fraîche et sèche :

Le touché cuir
 

Le touché « cuir » est proche du touché et de la densité d’un collet à tannage végétal. Très rapidement les similitudes de sensations quant à la « main » des deux matières et les similitudes de gestes ( notablement lors du travail de la terre à la plaque ) m’ont donné envie de confronter ces deux matières dans un même objet, à travers la couture d’angle qui est une technique au service de la fabrication de volumes rigides, de pots, de contenants.

La couture d’angle est une technique exigeante en précision de découpe et en calculs de patronage.

Sur ce projet, le cuir à dû s’ajuster à toutes les imprécisions géométriques du grès, qui se déforme toujours légèrement au séchage puis lors de sa cuisson.

Le bouton du couvercle à été lui aussi réalisé en cuir.

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